Chinon (à 77 kms de Cléré)
Chinon, c’est d’abord un site exceptionnel qui a favorisé l’implantation de la ville : la présence, à côté d’une voie d’eau importante telle la Vienne, d’un coteau calcaire aux pentes abruptes sur lequel il était facile d’implanter une enceinte qui se trouvait naturellement fortifiée.
La phrase de François Rabelais, qui résumait la situation de Chinon ainsi : « assise sur pierre ancienne, au haut, le bois, au pied, la Vienne », fait allusion à la forêt domaniale de Chinon (5500 ha), qui occupe toujours aujourd’hui un large territoire sur le plateau, au nord-est de la ville.
Le site aurait été habité depuis le VIIe siècle avant J.C. L’implantation d’un habitat se confirme à l’époque gallo-romaine, en contrebas d’une enceinte fortifiée située à l’emplacement de l’actuelle forteresse. Au Ve siècle, un disciple de saint Martin, saint Mexme, crée un monastère à Chinon, qui devient le pôle religieux de la future ville, et un lieu de pèlerinage sur le tombeau du saint. Au Xe siècle, Chinon appartient aux comtes de Blois, qui font reconstruire partiellement le château, et passe au siècle suivant dans le domaine des comtes d’Anjou, les Plantagenêt.
Chinon connaît son heure de gloire au Moyen-Age : d’abord au XIIe siècle, à l’époque des souverains Plantagenêts (Henri II et la reine Aliénor, Richard Cœur de Lion), puis au XVe siècle, lorsque la cour de France exilée de Paris y vient régulièrement : c’est ainsi que Jeanne d’Arc rencontre pour la première fois le dauphin, futur Charles VII, à Chinon en 1429.
Texte extrait du site officiel dont le lien est à votre disposition ci-dessous